Le chantier a commencé en septembre par le terrassement des fondations. Le terrain présentant des risques de déformation, l'étude de sol a préconisé la création de pieux reliés par des longrines. 12 pieux de 1,50 à 2m ont été creusés essentiellement aux angles, intersections et milieux des murs les plus longs. Compte tenu de la faible profondeur, les pieux ont été creusés avec un tractopelle plutôt qu'une tarière jugé moins cher.
Deuxième étape, le coulage des fondations. Avec près de 40m3 de béton et un ferraillage de fou (l'ingénieur béton fait son calcul, ajoute 50% par sécurité et le maçon rajoute 50% au total par principe), la maison ne devrait pas bouger. Dans la pratique, les fondations pèsent plus lourd que la maison complète. Au passage, un grand bravo aux chauffeurs de BCGA qui ont réussi à faire passer les toupies entre les nombreux arbres et massifs sans abimer le jardin.
Après un bon mois de séchage (plus que les 28 jours réglementaires), l'enveloppe du vide sanitaire est construite en agglos de 27. Pourquoi 27 ? Cette largeur permet un meilleur appui des poutrelles (10 cm au lieu de 3 cm et un appui sur deux alvéoles au lieu d'une). Elle permet aussi de doubler les planelles d'une couche d'isolant supérieure à la valeur imposée par le DTU (le DTU limite à 2cm l'épaisseur du rupteur thermique pour un agglo de 20cm). Dans la pratique, ce dernier avantage n'a pas été utilisé car les planelles standard ont été remplacées par des planelles isolées (les alvéoles sont remplies de mousse).
La dalle a finalement été coulées sur un assemblage de poutrelles et hourdis en polystyrène. Le polystyrène n'est certes pas le matériau le plus écologique mais il n'y a pas vraiment d'alternative pour améliorer l'isolation du plancher. Le R définitif sera de plus de 8.